22.10.09

Déambulation intérieure : introduction

Déambuler en ville, ça ne se limite pas seulement à marcher partout et regarder le ciel. Parfois, c’est se péter la face sur des poteaux, foncer sur des passants, se faire dévisager par les autres parce qu’on les regarde trop, se faire prendre par la pluie, trébucher, tomber, frôler la mort; mais aussi croiser des amis dans la rue, aller prendre un café avec eux, aller manger puis finir la soirée dans un bar (bon, j’ai l’air de ne pas travailler dans la vie, mais ça arrive, des journées comme celle-là, faut simplement prendre le temps de les laisser arriver). Pourtant, malgré ces heureux hasards, la déambulation ne s’arrête pas. Car la ville n’est pas seulement une suite de rues que l’on arpente sans direction précise : Montréal est reconnue pour ses nombreux restos, bars, tavernes, karaokés, clubs de nuit, cafés, cantines, salles de spectacle, galeries, théâtres, terrasses, bistros, buffets, salons, places à déjeuner, etc. Puisque déambuler est possible dans un endroit fermé, entre quatre murs (c’est le regard qui fait l’errance, pas les jambes, pas le ciel ouvert), j’ai eu l’idée de faire part de ces déambulations élargies vers l’intérieur. Loin de moi l’idée de transformer ce blogue en site touristique faisant la publicité des meilleurs restaurants de la ville, les déambulations intérieures seront une sorte de parenthèse aux déambulations régulières, question de s’asseoir un peu, de prendre un verre, prendre une bouchée et regarder ce que la ville nous cache derrière ses murs. La photographie sera toujours à l’avant-plan, racontant non pas le menu du restaurant, mais bien l’expérience déambulatoire que j’y ai vécue.

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